9 juin 2010

Le rêve qui m'a volé Dignité.

Au fond, un couloir qui sent le vide et la mort, les carapaces noires et les crochets-visages. Et je cours, je ris aux éclats, ce brin de malice faufilé aux longues mèches qui demeure bien trop insouciant. Derrière moi un S-corps-pion, esclaves des désirs charnels.
Poursuite dans l'immense et étroit corridor, odeur de sang,
Ne te retourne pas.
Et je me retourne, je cours, je ris, je ris d'effrois. Trop tard. Et le loup bondit sur sa proie, la serre, s'en empare de tous les regards, l'emprisonne brutalement. "Chut."
D'un mouvement possédé de toutes tentation, il pince. Si fort que mon corps se convulse en un soubresaut.
Je relève les yeux, il sourit. Disparait.