Devour.
Je me sentais pion, je me sentais poupée ensorcelée, je me sentais incroyablement pantin. Mais j'aimais ca, être le jouet du divin. Il mangeait mes maux comme des perles brutes coulissant contre ma poitrine meurtrie. Il avalait tous les vices à ma place et me crachait sa salive chaude, ses paroles.
A genoux, les cheveux luisant et la voix accroupie à la mort, il me dévorais entièrement tandis qu'il martelais sa poitrine de coups en criant, torturant le monde de sa voix de ciseaux.
Il disait "And I'll love you, if you let me
And I'll love you, if you won't make me starve..."
Et quand je pensais voler il semblait m'attraper les chevilles, il me cisaillais les hanches et me torturais, quand mes cheveux collés salement à mon front, se décollaient sous l'apesanteur.
Je voulais que l'on me retienne là bas toute ma vie, comme si ma vie en dépendait, comme si sa vie en dépendant. Je voulais rester vivante encore un peu.
2 commentaires:
J'aurai aimé y être.
Concernant nos jeux en cours, rien ne dis que l'on ne puisse pas les faire en dehors.
Veux tu jouer?.
J'aimerai beaucoup.
(L)
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