14 nov. 2009

Quand le rouge lui monte aux joues
Et que le pourpre s'empare de ses veines,
Je sens les yeux cyan se mettre à genoux
Derrière le rouge chant de Verlaine.

Je lis les notes du poète,
Alors que ma main glisse
Sous ma gorge, sur ma tête
Et sous mes yeux le corps se plisse.

C'était l'âme qui s'abandonnait.
C'était une tendre noyade
Quand au chant du poète il coulait
derrière les lettres des vagues.