26 déc. 2009

Tout est sombre ici, vous ne croyez pas ?
Des cris, suspens, le bruit sourd de la grotte aux animaux venimeux. Et dès que tu sorts, je peux sentir ton pou s'accélérer, je peux sentir la voix se mêler à ta respiration, le vent sur ton visage. Des nattes, des cascades de terreur, le sang qui coule lentement sur le bras sous le chant du ciel, les nuages, blanc.
Cascade.
Cris, tu vois ce que tu as fais ?
Massacre et pleures. Voila ce dont la guerre prépare, et alors que le phœnix renait de ses cendres je me relèverai derrière les battements d'ailes de l'oiseau rouge. Je courrai, je sauterai, je volerai, je combattrai, dans la ardeur, dans le froid, dans tes veines, dans ta voix. Je mourrai sur tes joies, je tomberai dans la cascade. Roulement de tambours.

Voila ce qu'il reste. J'ouvre les yeux.... Doucement, tic tac, tic tac..
Une méduse blanche, volante autour de moi, et alors que je me vois marcher sur les racines, j'aperçois. Toi, et moi, pourquoi pas.
C'était un monde, regorgeant, de paix et de sang, c'était.
Géant....
Une flute de pan, dans le vent. Je ferme les yeux. Tam Tam.
Sauvage et flèches empoisonnées. Rugissements. Lianes. Sang. Peur. suffoquements.
Je suis poursuis.. Dans le vent, dans les nuages, dans le ciel, dans le soleil, je vole.
Je vole... Je vole... Rare, tristesse, tout vole. Tout me surprend, tout jahit.
La fleure blanche, valse de fées, valses des arbres.

Les esprits pures, dans la grotte aux merveilles. Les esprits blanc, la transparence de la lumière. Et le sourire béa, les yeux clos et le corps abandonné. Pas de mots.
Il y a quelque chose là bas, dans le trou noir.
Noir.
Dis moi que je suis là, que je suis accrochée à l'arbre bleu. Que sous la mer, les poissons volent. que la forêt écoute nos âmes. Dis moi, que rien ne finit. Que rien ne part. Que tout commence, que tout m'empare. Dans la voix, dans le violon, dans cette force naturelle.
Les esprits pures, de la forêt.
Energie et sagesse.
Mes mains tremblent, mon coeur monte, mon âme s'échappe, sous la mer. Sous la flute, sous les voix.

Je vole au dessus du vide, sous les cascades de pluies, sous les verts rochers, les âmes perdues.
Je cris. Sauvez moi, liberez-moi... Je veux rester là, toute ma vie, dans ta voix, sur les oiseaux rapaces.
Je plane dans tes pensées, je plane dans les airs, je plane, je plane, rare et fugue.
Le cris du faucon.

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