11 mars 2012

OWL VISION

Prendre les visages entre mes mains, tracer les lignes de leurs âmes avec le bout de mes doigts, offrir généreusement mes cheveux comme un cadeau facile... Et des paupières qui se ferment, ce sont des enfants endormis sous les rayons électriques, des enfants semi-conscients, des hypnotisés. Au fond de la salle il y a une partie dans l'obscurité, et assise dans l'ombre j'éclaire mes iris, intention manipulatrice d'un hibou qui surveille sa nuit.
Faire fondre le glaçon, pas celui qu'on croit, celui qui demeure éternellement mobile et concentré, à l'image de nos coeurs chamboulés.

Nuit en deux dimensions, il y avait la nuit avec les enfants e(t)perdus, puis la nuit révélatrice, celle qui transcende le présent et obtient de nous, de moi, l'instant le plus précieux qui nous manque.

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