24 avr. 2012

Fureur assa-cygne, lentes questions, roulements de tambours,
nous rendons la vie plus confortables, nous sommes des enfants qui, les yeux levés vers le ciel, accourent à tout va, dans les champs de nos ennemis. Et, comme des sauvages, des barbares, des immondes créatures sans maîtres ni morales, nous pillons et tuons, nos arrachons au corps de nos amis-ennemis, leurs froids soucis de sécurité et leurs coeurs bridés. Allez, allez, mangez, fuyez, courez, volez, volez mes amis ! soyez ivres, soyez vivants.
Le monde a le coeur enfantin, il est comme enrobé, engraissé de cellophane, ce que l'on appelle plus actuellement : société, culture, vole, mesures. Bien qu'il nous font un roi à chacun pour savoir gouverner notre vie, notre bateau quant à lui n'appartient qu'à un seul personnage, celui qui sait se montrer le plus farouche.


Nos proies ont des peaux blanches qui une fois au feu se révèlent grises, elles ternissent et périssent entre les flammes, d'une beauté sans égal.

Aucun commentaire: