30 avr. 2012

Psoriasis es-tu cet adorable défaut qu'il me plait de plaindre ? ou es-tu un vil et ingrat travers dont je ne puisse être indépendante ?

Psoriasis tu es comme mon amour, je ne peux te guérir mais je peux te soigner.

Seuls l'eau de mer et le soleil ont cette miraculeuse vertu de te faire disparaître. Mais gare à l'humeur, dès que le temps se fait gris, blafard, d'une pâleur insipide, tu prends la forme de mon corps soutenu par cette humeur, et tu y grandis.
Ce sont là des rougeurs, des marques et des corps inconscients de mes fadeurs. Comme c'est étrange,
comment le gris s'exprime en rouge

N'est-ce pas comme si ma peau tenait en moi un journal écrit et ouvert à tous les passants ?



d'où provient la vacuité ?

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