Ah... Mais que savons-nous au juste ? je sens l'été approcher, il est bien là, dans cette douce fin d'après-midi. Il annonce la misère et la joie. Ah, que savons-nous au juste ? ce noir contemplateur me donne la chair de poule, et me rend à la fois cette sécurité qui me pèse et qui me borde. Cette obscurité de mon monde face à la lumière du dehors de la fenêtre, qui se sacrifie pour mon inconscient émotif.. Voici venir cette lumière à cheval sur l'ombre, et qui la tire de toutes ses forces vers le haut. Est-il plus facile de descendre ? Est-il plus facile de couler ? nous répondons que tomber c'est pour les faibles, pourquoi ne pas dire que c'est pour les meilleurs d'entre nous ?Tomber, je ne voudrais pas tomber. Et pourtant, j'ai la vague impression d'être tombée plusieurs fois, et de ne jamais l'avoir avoué à moi-même.