14 mai 2012

Ah... Mais que savons-nous au juste ? je sens l'été approcher, il est bien là, dans cette douce fin d'après-midi. Il annonce la misère et la joie. Ah, que savons-nous au juste ? ce noir contemplateur me donne la chair de poule, et me rend à la fois cette sécurité qui me pèse et qui me borde. Cette obscurité de mon monde face à la lumière du dehors de la fenêtre, qui se sacrifie pour mon inconscient émotif.. Voici venir cette lumière à cheval sur l'ombre, et qui la tire de toutes ses forces vers le haut. Est-il plus facile de descendre ? Est-il plus facile de couler ? nous répondons que tomber c'est pour les faibles, pourquoi ne pas dire que c'est pour les meilleurs d'entre nous ?
Tomber, je ne voudrais pas tomber. Et pourtant, j'ai la vague impression d'être tombée plusieurs fois, et de ne jamais l'avoir avoué à moi-même.