13 mars 2013

Mor(t)sure



.Blanc.





En ce temps rugueux qui m’hérisse les poils,
oh mon hybris mon anubis




quand est-ce qu'enfin ai-je pu te retrouver ? Je n'ai pas vu le changement arriver, je n'ai rien appris, je n'ai rien observé. Seule est là, la démence que j'attendais, ce blanc laiteux qui me donne l'envie de baiser(s). Une danse avec des cerceaux enflammées, je n'ai rien vu venir, non je n'ai rien vu venir.
C'est le vent chaud qui a troublé le froid, le vent chaud de mes pulsions alcalines, belles morsures enchaînées à mes désirs -désirs retrouvés-

La solitude, moi qui te voue la mort, moi qui te voue les tords,
je te retrouve enfin, je te mords.


J'approuve la joie de mes nuits blanches, roses, pâles et incertaines, elles paraissent aux rideaux comme les lumières du printemps qui jailli au levé du jour. Je le sens venir en moi comme un bourdonnement intense et profond, lent et audacieux.
Ce coeur inhabité a renoueé les liens avec le corps que j'ai perdu, maintenant retrouvé.
Ces odeurs de fleurs naissantes me redonne vitalité, je les vois, je les entends, s'épanouir peu à peu, coincées  par la terre, tenues par le ciel, nourries toutes d'eau pure, nourries toutes de semences divines.






.Lumière.






M'entends-tu ?







Je suis à toi, mes ailes ont pris formes et sont tendues vers toi, comme une poitrine désireuse et charnue. Elles sont le froid du vent qui tourne.





2 commentaires:

D'Or Et De Laine a dit…

Tu viendras à Poitiers?
On ne dormira pas la nuit.

Shirley a dit…

Ouiiiiii !
On fera des gâteaux et se racontera des trucs toute la nuit !