19 mars 2013

Une lumière s'épanouie en moi peu à peu, quelque chose comme le coucher de soleil du printemps, quelque chose comme la mémoire que j'ai des orchidées, du feu dans la nuit, de l'insouciance des jours. Un blues lent et doux, sensuel, parfumé d'encens, sur lequel j'ai enfin envie de me reposer.

Je reconnais cette intense émotion qu'il me fallait depuis les derniers éclats de l'été : le renouveau, l'appel des danses fanfaronnes et des baisers mouillés au clair de lune, des promenades bohèmes, des rencontres, des nouveaux visages, des nouveaux regards, des nouvelles surprises ! C'est ce que j'attends patiemment  ce que j'entends arriver. Pour l'instant mon écoute est aiguisée, elle n'est plus aussi sourde qu'avant, où je fermais les yeux et m'enfermais sous une couette chaude, le temps de perdre les sens et les irritations des saisons morbides, oui je préfère l'air de l'ici, du maintenant, celui dont je ne crains pas les vents et qui me parle comme une personne réelle venue à présent pour me faire sortir de mon cocon.

Je me sens caressée par des mains qui me font du bien et qui savent où ma sensibilité est la plus en éveil, mordue par cette sensation légère de passion et d'euphorie, qui tambourine en mon coeur. Mon coeur, mon amour, ma belle délivrance, ces grandes ailes qui me portent aujourd'hui grâce à la foie qui renaît  et à la beauté transcendante, qui est partie pour revenir, qui n'oublie pas son sang et ses racines : moi je garde en ma personne l'irrésistible désir de vivre en tant qu'être animé et porté de joies et d'espoirs, de folies comme de sagesses.














I want to hold the hand inside you
I want to take a breath that's true
I look to you and I see nothing
I look to you to see the truth
You live your life
You go in shadows
You'll come apart and you'll go black
Some kind of night into your darkness
Colors your eyes with what's not there.


Fade into you
Strange you never knew
Fade into you
I think it's strange you never knew

A stranger's light comes on slowly
A stranger's heart without a home
You put your hands into your head
And then its smiles cover your heart

Fade into you
Strange you never knew
Fade into you

I think it's strange you never knew
I think it's strange you never knew


1 commentaire:

nina a dit…

Mon cours de littérature sur Shakespear est bientôt fini mon ventre grogne tellement jai faim,c'est charmant, vraiment. midi passé et mon bras noircissant à vue doeil au soleil "non on ne baisse pas les stores on profite du soleil !" dit le prof. Bien, il a raison. Je t'ai lu deux petites heures durant ca faisait longtemps et le plaisir est un petit bonbon sous la langue, que jai lentement fait fondre. Il y a beaucoup de courage ici, pourtant, je ne sais pas si tu es une farouche guerrière ou une bonne danseuse, la vie combat ou la vie danse, la vie de toi est ressenti poésie littérature armure musique bonbon toujours les bonbons.