14 déc. 2014

Alors l'inspiration me vient en ton absence, cette envie créatrice de ta non-présence, non, l'envie créatrice de ta présence par le biais de mes doigts en manque.

 Je crois que ta mort ferait mon chef d'oeuvre 

Plus tu t'éloignes et plus je m'engrosse de ton être fantôme, j'en viens à éprouver du plaisir lorsque tu pars, c'est comme si je réconciliais les parties manquantes de mon existence qui n'ont pas de place lorsque tu es là. Il y a trop de quoi se fondre dans ta peau et dans tes vibrations,
il n'y a pas de quoi entendre en moi un bourdonnement intense, ce bourdonnement qui me vient des crayons et des papiers.
Je ne fais que matérialiser ce vide qui m'habite quand la moitié de mes désirs s'en va, je ne fais qu'apprivoiser l'absence et la solitude. Je les laisse venir à moi, et une fois dans mes bras je fais honneur à leur beauté.

Et ce vide qui sans toi n'alimenterait rien,
un vide créateur
qui dépasse toutes les jouissances,
ce vide qui marie le blanc et le noir, qui me confronte à ma propre personne.

Je te remercie

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