Aux violons aiguisés,
elle tranche la rose
de sa la(r)me funeste.
On entend sa voix
par dessus les toits,
héler son roi.
Elle s'allonge sur le tapis et sillonne les brins de tissus
What if you could live forever ?
'Oh mon amour', qu'elle soit sienne, se dit-elle.
Alors elle règne sur son royaume de soie,
elle étreint les vieux parchemins,
l'encre et la plume.
Et la rose saigne enfin,
au creux de sa paume naît un keiki,
la rose n'a plus guère d'emprise
sur l'orchidée
Photographe : C.Humenny
1 commentaire:
C'est une des plus belle chose que l'on pouvait me dire, merci.
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