26 mars 2016





Aux violons aiguisés,

elle tranche la rose 

de sa la(r)me funeste. 





On entend sa voix

par dessus les toits,

héler son roi.






Elle s'allonge sur le tapis et sillonne les brins de tissus

What if you could live forever ? 

'Oh mon amour', qu'elle soit sienne, se dit-elle.






Alors elle règne sur son royaume de soie,

elle étreint les vieux parchemins, 

l'encre et la plume.






Et la rose saigne enfin,

au creux de sa paume naît un keiki,

la rose n'a plus guère d'emprise

sur l'orchidée





Photographe : C.Humenny 

1 commentaire:

A. a dit…

C'est une des plus belle chose que l'on pouvait me dire, merci.