26 janv. 2017

Trad'hivernales











Les lendemains qui dansent


Il est beau, ce couple qui danse, il s'envole au dessus de la piste
Ils sont heureux, les rôles sont confondus



San Salvador, Quelle musique qui s'enracine !
Quand les voix fondent dans le cœur. Ça fait des boum boum dedans.

"Je t'avais dis qu'ici les gens sont tous beaux" dit-elle
Ils sont tous venus pour danser.

Ils sont tous venus pour danser.

Il y a ce moment où la peur d'entrer dans tout ce monde me paralyse, la peur de mal faire,
la peur de dé-faire
cette si belle chaîne que les gens forment.

Mais nous sommes tous un chaînon manquant.

Alors Thé me prend la main et me la donne à une autre,
puis à une autre,
puis à une autre,
et une autre,
une autre...

La tête tourne et mon corps ne sait pas quoi faire, je ris nerveusement et je fais des grimaces à mes binômes,
les gens autour de moi m'apprennent les pas, chacun à son tour.
Il y a de si jolis visages qui me sourient et me rassurent, je prends leurs mains et ils savent que je ne connais pas les pas. Ils m'amusent et me font tourner.

La danse nous met dans l'action, elle définit d'une certaine mesure notre mode d'existence au monde.
Je me suis sentie passive et maladroite. Même en prenant part à la danse et à la foule je n'ai pas pris part au monde. J'aimerais arriver à le faire, un jour.

"De quoi as-tu peur exactement ?"
"Honnêtement ?"
"Oui."
"Du contact."

J'aimerais arriver à prendre part au monde, celui qui est ouvert, bienveillant, et qui me rend les bras. Ne plus être à l'intérieur de moi-même, faire corps avec l'univers, m'ouvrir, me déployer.
Sortir de mon confort est une chose importante pour moi à présent. Si je veux m'épanouir,
alors je dois me connaitre
ailleurs.






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