Les marrons chauds les ballades avec Elliott Smith le froid sur le nez et le bout des doigts
La pause contemplation
Dans le salon du temps
L'air montpelliérain
qui glisse entre les feuilles mortes
l'oeil humide
la foule dans la comédie - ces gens qui passent et qui font partie de notre vie
pour un instant -
Toutes ces choses
qui m'attrapent au vol
et qui me murmurent a l'oreille
la fragilité de l'instant
Parce que ce monde là
Je le choisis
Je choisis les regards qui se croisent
Les existences futiles et importantes
De ceux qui les traversent.
Je respire en cet instant,
Au son de la gratte d"Elliott ,
Le nez qui coule,
Ça m'empêche d'y voir clair,
Quand j'échange un sourire
Quand je mange un soupir
quand j’étreins le soleil caché sous les nuages
je viens le chercher quand il est paresseux
j'attends que le tramway passe et je prends l'envol
ça pique dans les yeux
ce froid d'automne qui m'envoie le vent en plein visage
je tends le bras dans le blanc du ciel
et j'en sors la lumière du jour
le joyau étincelant qui m'attendait
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