26 avr. 2018

Douceur de la réalité



Je replonge dans la délicatesse de la jeunesse,
À fleur de peau,
Parfois ça m'irrite, ces rites insensibles.


Mes mains sont marquées, mes ongles sont rongés,
Pourtant il reste une once de pureté, de blanc qui n'a pas été attaqué.


À l'ombre du pommier de mes rêves,
Cheveux détachés, comme une princesse abandonnée,


Je plonge


Je plonge


Je plonge









Merci de me retrouver, cher ami Printemps, merci de me donner la main,
Sans toi je ne sais plus voler,
Sans toi ma bouche est sèche,
Sans toi je ne suis plus rien.



J'ouvre les yeux


Dans ce blanc immaculée


Une vision apparaît


Un.papillon


Bleu, blanc, transparent


Qui m'ouvre la voie


La porte s'ouvre, et je réapparais moi aussi, transformée.









Je sais c'est un peu ringard, ces mots qui susurrent des choses inattendues.


Je les ai vu dans la nuit, les fantômes de mon passé, presque cachés, timides, délaissés. Ils réapparaissent tout doucement, ils ne veulent pas faire de bruit, il ne veulent pas déranger. Ils n'ont jamais voulu se faire oublier. Je les ai glissé dans un tiroir, car c'était ce qu'il y avait de mieux a faire. J'en avais besoin. J'avais besoin d'oublier. De mettre de côté celle que j'ai été. J'avais besoin de me recréer.
Je ne le regrette pas, ça m'a fait du bien.
Et maintenant je re-ouvre ce tiroir, qui est digne, qui l'a toujours été, et qui m'a toujours attendu.
Cette lumière bleue n'a jamais cessé de briller, je la remercie pour sa présence et sa patience.

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