9 nov. 2009

Peter était à ma fenêtre, les points contre reins, il cachait son regard.
" Peter, est-ce que je vole ?"
- Bien sûr que non ! Allez, redescends sur terre maintenant.

Il se moquait de moi, mais je m'en fichais. Parce que je sais qu'au fond je sais que je volais.
Et Peter, il le sait aussi, il sait tout. Il voit tout. Il entend tout.
Et moi, vous savez, je le vois. Moi.

4 commentaires:

D'Or Et De Laine a dit…

Dans ton dernier texte, tu parle du fameux monsieur que tu avais dessiné? Celui qui avait ses initiales sur le dessin?

Shirley a dit…

Oui.

N a dit…

Les musiques sont super jolie comme tout. Tu ecris très bien. J'aimerais savoir divaguer longuement, a la place, je me restreint sur de courtes phrases et n'explore pas les possibilités de LA syntaxe parfaite. Je prefere la nier que rendre un blog avec une syntaxe absurde. :) Quoiqu'il en soit je suis ravi de voir que mon dernier article a de l'interet car je pense egalement que si l'amour est la porte de la mort je cederai a la tentation de l'ouvrir. Cependant, la raison que m'ont apporté mes deceptions me retiendrait et ainsi me sauverait peut etre. Comme si l'experience parfois difficile a admettre nous apparait alors comme salvatrice. La vie est une composition magnifique de petites choses qui s'equilibrent. Je suis et serais toujours en admiration face a ce spectacle.
A bientot Pan.
A.

Shirley a dit…

Laisse-toi entraîné par l'absurde, le sourd, la foudre. Ne te résignes pas à celle tes pas de glaces, créer-toi des ailes, petit garçon.
Voles.