22 févr. 2010

Avez-vous la chaleur du progrès sous les étoiles ?
Savez-vous que nous existons ?
Avez-vous oubliés les clés du Royaume.. Avez-vous déjà été mis au monde,
Et êtes-vous en vie ?

Ré-inventons les dieux, tous les mythes des siècles
Célébrons les symboles des profondes forêts anciennes
(Avez-vous oublié les leçons de la guerre antique?)

Il nous faut de grandes copulations dorées

Les pères ricanent dans les arbres de la forêt,
Notre mère est morte dans la mer.

Savez-vous que nous sommes conduits aux massacres par de placides amiraux et que de gras et lents généraux sont rendus obscènes par le sang jeune..

Savez-vous que nous sommes gouvernés par la télé ?
La lune est une bête au sang sec.
Des groupes de guérilleros roulent des joints dans le carré de vigne voisin thésaurisant pour la guerre sur le dos d'innocents bouviers qui ne font que mourir.

O grand créateur de ce qui est
Accorde-nous une heure de plus pour accomplir notre art et parfaire nos vies.

Les mites et les athées sont doublement divins et mourants
Nous vivons, nous mourons.
Et la mort n'arrête rien.
Nous poursuivons notre voyage dans le cauchemar.

Accrochez-vous à la vie, notre fleur passionnée.
Accrochez-vous aux cons & aux bites du désespoir..
Notre ultime vision nous a été donnée par la chaude-pisse.
L'entre-jambe de Colomb s'est gonflé de mort verte

(J'ai touché sa hanche et la mort a souri)

Nous nous sommes assemblés dans ce théâtre antique et fou pour propager notre rage de vivre et fuir la sagesse grouillante des rues.

Les portes ouvertes sont enfoncées.
Les fenêtres gardées.
Et seule de tout le reste,
Pour danser et nous sauver avec le divin simulacre des mots.
La musique enflamme le tempérament.

(Quand on permet aux meurtriers du seul Roi de rôder en liberté, un millier de magiciens surgissent dans le pays)

Où sont les festins qui nous ont été promis ?
Où est le vin, le vin nouveau.
(il meurt sur la vigne)

Simulacre résident, donne-nous une heure pour la magie,
Donne nous du gant pourpre, donne nous du vol d'étourneau et de l'heure de velours.
Donne nous de la race du plaisir arabe, donne nous du dôme solaire et de la nuit...

Donne-nous une profession pour croire.
Une nuit de luxure.
Donne-nous espoir dans la Nuit.

Donne de la couleur, cent teintes.
Un riche Mandala pour moi et toi.

Et pour votre maison coussinée de soie, une tête, la sagesse et un lit.

Décret troublé, le simulacre résident t'a revendiqué.

Nous avons cru au bon vieux temps, nous en profitons encore dans une moindre mesure

Les Choses de la Bonté et un sourcil peu engageant pardonnent et permettent.

Saviez-vous que la liberté existe dans un livre de classe ?
Saviez-vous que des fous dirigent notre prison dans une geôle, dans un cachot, dans un tourbillon blanc, libre et protestant ?

Nous sommes juchés la tête en bas au bord de l'ennui.
Nous cherchons à atteindre la mort au bout d'une bougie, nous essayons de trouver quelque chose qui nous a déjà trouvés.

Nous pouvons inventer nos propres Royaumes, de grands trônes pourpres, ces sièges de luxure et aimer il nous faut, sur des lits de rouille.

Des portes d'acier enferment les cris du prisonnier et de la muzak, grandes ondes, berce leurs rêves.
Pas de fierté d'homme noir pour hisser les poutres tandis que des anges moqueurs filtrent les apparences.

Être un collage de poussière de magazine gratté sur les fronts de murs de confiance, ceci n'est qu'une prison pour ceux qui doivent se lever le matin et lutter pour de telles.

Valeurs inutilisables tandis que des demoiselles en pleurs etaient leur indigence et font la moue.. Paroles incohérentes pour un personnel enragé.

Oh, j'en ai assez de douter.
Vivez dans la lumière de la certitude sudiste !

Liens cruels, les serviteurs ont le pouvoir.
Hommes-chiens & leurs viles femelles couvrant de draps misérables nos marins

Traire votre moustache ?
Où moudre une fleur ?
J'en ai assez des visages austères qui me fixent du haut de leur tour de télé. Je veux des roses dans la tonnelle de mon jardin : pigé ?

Bébés royaux, rubis doivent maintenant remplacer les étrangers avortés dans la boue... Ces mutants, nourriture de sang pour la plante qu'on a labourée.

Ils nous attendent pour nous emmener dans les jardins désunis.
Savez-vous la pâleur et les frissons impudiques de la mort qui vient à une heure étrange sans être annoncée, sans être escomptée, comme un invité effrayant et trop amical qu'on
Aurait pris dans son lit.

La mort fait de nous tous des anges et nous donne des ailes là où nous avions des épaules douces comme des serres de corbeau

Plus d'argent, plus de déguisement.
Cet autre Royaume semble de loin le meilleur jusqu'à ce que l'autre mâchoire révèle l'inceste
Et le respect relâché à une loi végétale.

Je n'irai pas.
Je préfère un Festin d'Amis
À la famille Géante.

Jim Morrison.



Monstre de beauté.

1 commentaire:

Antipode. a dit…

"Traire votre moustache ?
Où moudre une fleur ?
J'en ai assez des visages austères qui me fixent du haut de leur tour de télé. Je veux des roses dans la tonnelle de mon jardin : pigé ?"

J'avais oublié son talent.
Et c'est tout aussi plaisant en anglais.


Merci pour ton message, tu as deviné, je suis encore une petite fille (heureusement ou malheureusement, tout dépend du contexte).