13 févr. 2010

J'aimerai faire avancer le temps comme l'on souffle sur une bougie, faire en sorte qu'en une fraction de seconde la vie ne devienne plus ce qu'elle est à présent mais ce qu'elle sera demain. Il y a des oiseaux de paradis qui n'ont jamais goutés aux chants de mon cœur, il y a des organes en moi qui restent vierges d'émotions poussées à l'éden.

Découvrir une porte en moi.

La mort devient si soudaine quand j'approche mes doigts de la poignée, et mes phalanges se mettent brusquement à se morceler en petits résidus d'os. La chair se décompose en même temps que les frissons noient mon corps. Je veux arrêter le temps quand je regarde la planète, je veux immortaliser des sourires et flirter avec des mains fleuris.

Jetez moi.

Crier.

Je dégorge des substances d'encre et de roche.