27 mars 2012

Andromède

Il n'y a plus de vous que de pétales violées, absorbées par le temps et la misère
ce rouge là qui semble au jour au contraire
des pleines lunes des pleines nuits des plaines amers
à nos propos désarmés, j'emploie la faiblesse comme force dominante

tendons nos coeurs d'amazones et buvons le sang des hommes dans des coupes de vins,
à nos vignes fécondes qui trahissent les assassins, les imposteurs, les barbares, ce sont nos barbaries à nous qui font saigner les ennemis, ce sont nos forêts, nos temples, nos lits, que nous offrons pour un avenir en lumière
Nous n’étoufferons plus nos enfants dans leurs lits, nous ne feront plus brûler les sorcières
puisqu'en elles existe un feu qui ne possède ni maître ni lois.

1 commentaire:

MR. a dit…

c'est un poème qui sort de Terre, la nuit, lorsqu'il fait trop chaud, qu'on crève, et que la pluie vient désaltérer nos cris.