2 août 2014

Où la nuit du vingt-sept juillet.




"C'est magnifique. C'est magnifique", ai-je dis. Sur le moment, rien ne paraissait autrement que ces paroles.
Sa silhouette noire sous les étoiles, ondulante au dessus de moi, semblait prendre tout mon être de son essence physique.
Je m'échappais de ma condition, comme une âme s'échappe d'un corps défunt, et partait loin, là où mon esprit pouvait s'enfuir : à l'aise au milieu du champ
de ma vision,
 la voie lactée sur mon cœur.

Mon cœur s'ouvrit si fort que je ne pu me percevoir moi-même, j'étais tout et rien, j'étais surtout un être bel et bien vivant, aussi simple et futile soit-il dans l'univers, honorant son existence.


Je remercie l'être cher à mon cœur qui de ses mains délicates
ouvre mon corps sans le briser, et caresse tous ses morceaux dispersés un à un, jusqu'à les réconcilier.


Etre dans l'amour, c'est se réconcilier avec soi-même.

2 commentaires:

Tinhy a dit…

J'avoue que j'ai moi aussi eu tendance à faire partie de ce genre de personnes qui laissent les autres nettoyer à leur place mais dans une moindre mesure je pense. C'est en tout cas une des choses que mon l'expérience au pair m'aura apprise : je compte bien changer cela en rentrant en France :).

Merci d'être passée en tout cas et à très bientôt :)

A. a dit…

Merci beaucoup pour on message, tes compliments me font forts plaisirs, réellement ! Ton texte est très jolie, malheureusement pour moi l'amour m'a apporté plus de complications que de bonheurs..