19 juin 2009

Crasse & agonie.

Pan ne supporte plus. Il y a des fardeaux de sachets dégoulinant, des portes noirs qui mangent ses veines. Elles à les veines qui vont exploser, le cerveau durcit.. Durcit. J'ai l'cœur qui va éclater. J'me sens mal de mes soucis. Il y a des gros paquets de farines dans mes bras, de la poudre blanche volante autour de mes bourlés . Je sens la graisse qui me parle de sa bouche sale, de la crasse vient à mes genoux. Au secours, ca me mange, ca me tue.
Ca jacasse dans la tête de Pan, de la tuerie j'vous dis! Quand elle danse sous la pluie son cœur part s'endormir sur son lit, il abandonne le reste de sa vie. Il meurt, comme une frite. Je ne suis pas dans mon état normal, je ne sais plus ce que je dis, je ne sais plus qui je suis. Je suis en rage, je suis en nage, je suis en cage. Par pitié sauvez moi, de mes fautes d'orthographes et puis de mon âme vomissante. J'ai peur, j'ai peur. Il y a des choses, des choses que je ne vous dis pas. Mes mots se meurent, mes mots pleurent. Mes yeux vomissent l'abjecte récompense d'une assiette remplie d'un tas de pierres et de prières.Ce sont là mes pensées, mes folies, mes dés - rangés.
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4 commentaires:

D'Or Et De Laine a dit…

... Oh mon Dieu, j'aime vraiment cette photo Miss Pan...

Shirley a dit…

Merci... =)

Anonyme a dit…

merci miss Pan pour tes gentils commentaires =) j'aime beaucoup ton blog et je trouve tes textes magnifiques, ça ma blase un peu quand je vois les miens a côté ^^

Allx a dit…

Merci pour ce message, demoiselle Pan ;)
C'est vrai que tes textes glissent, que tes photos frappent et s'impriment.

J'aime la douceur et l’onirisme de ton écriture, claire, limpide, même quand elle (se) joue des mots.
Je suis quant à moi souvent dépassée par les mots (comme par les gens d'ailleurs), ça gonfle en dedans et sort en bouquet, (pour rester dans le fleuri. poli), et éclabousse partout :)

Sous la capuche du castor les humeurs sont multipliées par deux, nous écrivons à deux têtes.

Ces écrits sont sûrement beaucoup de nous, mais un beaucoup tu, sombre, intérieur, un beaucoup pluriel, un beaucoup peu de choses.
Cette page regroupe de petits extraits, de petits morceaux bancals (sonne tjs bizarre bancal au pluriel..;) qui étaient là et ne demandaient qu'à sortir. Ce que nous avons donc fait. Il nous suffisait de tourner le loquet, et laisser le champ libre au flux, aux vagues.
Ce ne sont là que d'assez courtes parties du tout donc difficile d'en bien comprendre le sens j'imagine. M'enfin voilà, tu détiens maintenant une des extrémités de notre fil à garder ;)