10 déc. 2009

Je ressens quelque chose de chaud, c'est une sensation connue, et je l'aime. Quand j'écoute une musique particulière et que je me laisse entraîner jusqu'à être étouffée par les notes de musique. Mon corset et serrée et j'ai l'impression que si je le retire la chaleur disparaitra. Et je ne le veux pas.
Sous mes airs d'indienne je sais que j'ai toujours été cowboy.
Je ne veux pas renier mes valeurs
mais je sais que j'appartiens à l'harmonica
et non à la plume.
Mais si j'arrive à concilier les deux, de faire tomber l'harmonica amoureux de la plume, qu'ensemble les notes de musique fassent l'amour à la paix, que je grave sur la roche les sentiments de mon amant, le serpent envoutant, le serre-Pan caressant.
Je me laisserai tomber du haut de la falaise, en ayant survoler le vide de ma balançoire.
J'aurai au moins volé.
Et si l'envie me prend de chuter, j'irai au bord de cette falaise, et je recommencerai.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous n'êtes pas comme les autres mademoiselle.