30 nov. 2013

En ce temps là,

l'ivresse me ronge, entre impatience et déni ;

J'ai la peau du cou irritée, par le froid, l'oubli, je tiens ce sur fil étrange, la sécheresse des jours.

Je rajoute à ma peau ce bon goût de vin chaud qui me glisse encore à la gorge, en souvenir des soirées froides que j'ai passé avec mes amies - et puis aujourd'hui,
je pars,
je dois recréer l'avenir,
reconstruire quelque chose d'encore plus beau.

1 commentaire:

MR. a dit…

peut-être faut-il cesser de chercher à créer le plus bel empire à la suite de ceux tombés, peut-être que tant pis, s'il est de brocs et de pacotilles, un peu en toc, un peu bancal, tant qu'on y est en sécurité, en sérénité.