En ce temps là,
l'ivresse me ronge, entre impatience et déni ;
J'ai la peau du cou irritée, par le froid, l'oubli, je tiens ce sur fil étrange, la sécheresse des jours.
Je rajoute à ma peau ce bon goût de vin chaud qui me glisse encore à la gorge, en souvenir des soirées froides que j'ai passé avec mes amies - et puis aujourd'hui,
je pars,
je dois recréer l'avenir,
reconstruire quelque chose d'encore plus beau.
1 commentaire:
peut-être faut-il cesser de chercher à créer le plus bel empire à la suite de ceux tombés, peut-être que tant pis, s'il est de brocs et de pacotilles, un peu en toc, un peu bancal, tant qu'on y est en sécurité, en sérénité.
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